En Picardie, il y a des vaches, des champs, des jeux, pommiers, des églises, des recettes, des bars, des roses aussi ! Et des jeunes filles qui rêvent la nuit, quand tous les chats sont gris. Gris comme l’père fouettard, des fois, tard. « J’ai bu un ‘tiot coup d’trop, mais j’r’prendrais bien un Chuche Mourette ! » Parce que oui, l’personnage principal, c’est quand même l’accent ; pointu qu’on dit, et c’est pas rien c’t’accent-là, pas vrai ma ‘tiote ? Hein ?
Les maisons de briques rouges dévoilent parfois leurs secrets, des ‘tiotes histoires qui r’montent à loin. Au temps des loups, des foins, des veillées et des musiciens.
La conteuse nous régale avec ce retour aux origines, un bel hommage à la région de son enfance, qui lui fait la langue toute verte, toute vive !
Sa tapisserie mêle récits de vie, contes traditionnels et chansons originales, frôlant parfois, délicieusement, l’irrévérence.
Ni SACEM ni SACD.